L’électrique pour tous  !

L’Europe a tranché définitivement : dès 2035, les voitures neuves seront toutes électriques. C’est donc une course qui s’engage dès aujourd’hui vers le véhicule électrique à la portée de tous. 

Dans l’absolu, la voiture électrique est une belle invention. D’abord, quiconque en a essayé une vous le confirmera : entre le silence, le confort et les reprises très énergiques, l’agrément qu’elle offre est de très haut niveau. Bien sûr, elle a aussi ses défauts bien connus, notamment la fameuse autonomie. Et pour contrer cette angoisse de l’automobiliste, il faut de grosses batteries, ce qui tire le prix vers le haut. Et voilà bien le problème pour ceux qui se projettent en 2035 : une voiture électrique, c’est horriblement cher. Vraiment ? 

Signes encourageants 

Si on regarde de plus près, on constate en réalité qu’après avoir entamé son attaque du marché avec de luxueuses berlines et d’imposants SUV, la voiture électrique commence à s’intéresser au commun des mortels. Il y a bientôt trois ans, la vénérable marque anglaise MG faisait son retour en Europe continentale avec le ZS EV, SUV compact électrique au prix hyper concurrentiel de 33.585€. Plus récemment, c’est la championne du Low Cost qui est entrée dans le jeu : Dacia, avec sa Spring à moins de 20.000€. Elle battait ainsi de quelque 2.500€ celle qui était jusque-là l’électrique la moins chère du marché, sa cousine Renault Twingo. 

Bref, l’électrique abordable existe. Même s’il n’y en a pas encore beaucoup, et qu’elle reste plus chère que les équivalentes « classiques ». Mais on n’en est qu’au début de la démocratisation. Car d’une part, la loi du marché veut que plus on vendra d’électriques, plus les prix baisseront. Mais surtout, les marques se démènent pour réduire leurs coûts de production. Comment ? En construisant en Europe leurs propres usines de batteries, et ainsi éviter de les importer d’Asie. Bientôt, il pourrait en être de même pour le lithium qui compose ces batteries, puisque la France projette d’exploiter un énorme gisement situé sur son territoire. Autant de coûteux intermédiaires qui seront supprimés, au profit du prix affiché en concession. 

 

 

Un premier pas 

C’est vrai, il faudra encore un certain temps pour qu’on ressente l’impact positif de ces projets. Et si on n’a pas envie d’attendre, rappelons qu’il existe aussi un moyen plus abordable encore de se lancer dans l’électrique : la micromobilité. Elles s’appellent Citroën AMI, Microlino, Mobilize Duo (futur remplaçant du Renault Twizy), CT-1, Xev Yoyo… Facturées – à la louche – entre 8.000 et 15.000€, ces mini-voitures électriques ont peut-être une place dans votre vie. Nous sommes nombreux à posséder une seconde voiture, qui ne sert qu’à faire les courses, déposer un enfant à l’école, voire à effectuer les quelques kilomètres quotidiens qui nous emmènent au boulot. Une « vraie » voiture est-elle nécessaire pour ces menues missions ? La question se pose plus que jamais. Et c’est pourquoi, nous en sommes sûrs, cette catégorie des quadricycles motorisés, pour certains accessibles dès 16 ans, va considérablement se développer dans les années à venir… 

 

Vous cherchez une voiture électrique au Luxembourg ? Trouvez celle qui vous convient le mieux sur mycar.lu !